Bibliographie
"J'ai écrit un peu. Hélas! Hélas!"
Jacques Rigaut.
On a longtemps pensé que Jacques Rigaut n'avait écrit que les quelques textes publiés de son vivant. On savait qu'il détruisait nombre de ses écrits et on le croyait par trop dilettante pour persévérer. Les Ecrits, réunis par Martin Kay en 1970, révèle chez celui qui affectait de mépriser la littérature, un besoin et une passion de l'écriture qui ne l'ont jamais abandonné. Il écrivait encore dans la chambre de la clinique où il s'est suicidé.
"S'il me fallait choisir deux livres après les oeuvres de Lautréamont, je prendrais Les Lettres de Guerre de Jacques Vaché, et puis Les Papiers Posthumes de Jacques Rigaut." Louis Scutenaire (Mes Inscriptions)
OEUVRES DE JACQUES RIGAUT
Oeuvres anthumes
Lord Pachtogue. La Nouvelle Revue Française n°203, août 1930, Paris.
Papiers Posthumes. Sans Pareil, février 1934, Paris.
Agence Générale du Suicide. J.J. Pauvert, 1959, Paris.
Agence Générale du Suicide. Loesfeld, 1967, Paris.
Ecrits. Edition établie et présentée par Martin Kay. N.R.F. Gallimard, 1970, Paris.
Et puis merde !, Paul Chadourne – Pierre Drieu La Rochelle - Jacques Rigaut, Les Libraires Entre Les Lignes, 1998, Paris. Ce cadavre exquis, écrit à six mains, date sans doute de 1925. On le suppose rédigé lors d'une nuit arrosée au Café de Madrid à Guéthary. Dédié au "Chinois Inconnu", ce court texte multiplie provocations et impertinences diverses.
Oeuvres posthumes
Lord Pachtogue. La Nouvelle Revue Française n°203, août 1930, Paris.
Papiers Posthumes. Sans Pareil, février 1934, Paris.
Agence Générale du Suicide. J.J. Pauvert, 1959, Paris.
Agence Générale du Suicide. Loesfeld, 1967, Paris.
Ecrits. Edition établie et présentée par Martin Kay. N.R.F. Gallimard, 1970, Paris.
Peinture
Quoi, Qui, Quand, trois tableaux exposés au salon Dada de 1921.
Cinéma
Emak Bakia. Film 35 mm, noir et blanc. Durée 7 minutes. Réalisé par Man Ray. Interprété par Rose Wheeler, Kiki et Jacques Rigaut. 1926.
Création typographique
Les Blocs Rigaut, Spécimen Général des Fonderies Deberny et Peignot, vignettes nouvelles, 1927.
OEUVRES A PROPOS DE JACQUES RIGAUT
Témoignages et études.
Sur Jacques Rigaut. Jacques-Emile Blanche, Les Nouvelles Littéraires, janvier 1930, Paris.
Papiers Posthumes, par Jacques Rigaut. Edmond Jaloux, Nouvelles Littéraires, juin 1934, Paris.
Fils de Réjane. Jacques Porel, Plon, 1954, Paris.
Déjà Jadis. Ribemont-Dessaignes, Julliard, 1958, Paris.
Adieu à Gonzague. Pierre Drieu La Rochelle, Gallimard, 1964, Paris.
Autoportrait. Man Ray, Laffont 1964, Paris.
Anthologie de l'Humour Noir. André Breton, J.J. Pauvert, 1966, Paris.
Vingt mille et un jours. Philippe Soupault, Belfond 1980, Paris.
Mémoires de l'oubli. Philippe Soupault, Lachenal et Ritter 1981, Paris.
Cravan Vaché Rigaut. Alain & Odette Virmaux, Rougerie, 1982, Mortemart. (L'association de ces trois auteurs est devenue habituelle mais n'en demeure pas moins très artificielle.)
Dada à Paris. Michel Sanouillet, Flammarion, 1993, Paris.
Jacques Rigaut, Portrait Tiré. Laurent Cirelli, Le Dilettante, 1998, Paris.
Les Mémorables. Maurice Martin du Gard, N.R.F. Gallimard, 1999, Paris.
OEUVRES INSPIREES DU PERSONNAGE DE JACQUES RIGAUT
Romans et nouvelles
La Valise Vide. Pierre Drieu La Rochelle, N.R.F. 1924. Nouvelle incluse dans le recueil Plainte Contre Inconnu.
En Joue!. Philippe Soupault, Grasset 1925, Paris. Roman dont le protagoniste emprunte des traits à Jacques Rigaut, Crevel et Pierre Drieu La Rochelle.
Le Feu Follet. Pierre Drieu La Rochelle, N.R.F. Gallimard 1963. Roman dont le héros Alain s'inspire à la fois de Drieu et de Rigaut.
Cinéma
Le Feu Follet. Louis Malle 1963. Adaptation cinématographique du roman de Pierre Drieu La Rochelle. Maurice Ronet y prête ses traits à Alain.
Théâtre
Par delà Les Marroniers. Jean-Michel Ribes, Avant-Scène Théâtre n°513, 1973. Spectacle reprenant des textes de Cravan, Vaché et Rigaut.
JACQUES RIGAUT ET LE NET
On trouvera peu de références, sinon passagères, et une poignée de citations.
Une chronique nomade a conduit Jean-Luc Bitton sur la tombe de Jacques Rigaut au cimetière Montmartre.
http://www.chroniques-nomades.org/18ardt/18ardt001.htm
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